Marquet a passé sa vie à voyager entre les rives de la méditerranée et de la Seine, faisant du paysage et de l’eau, ses motifs favoris. 

Du fauvisme auquel il est associé à ses débuts, il ne retient que quelques caractéristiques : la simplification des formes, une autonomisation relative de la couleur, l’apparence d’improvisation rapide. Mais Marquet recherche une harmonie tonale afin de montrer l’essentiel, veut synthétiser les sujets avec justesse et équilibre.

Le parcours de l’exposition met en lumière cette constante recherche de modernité à travers les différents aspects de son œuvre : depuis ses premiers travaux à Paris et à Arcueil aux côtés de Matisse, ses œuvres de la période fauve, ses nus si caractéristiques entre étude académique et face à face sensuel, jusqu’à son obsession du paysage, de la variation à la série.

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L'eau est très souvent présente.

La composition avec des obliques est une signature de la plupart des tableaux vus à l'exposition.

L'approche fait penser au regard d'un photographe ou un architecte comme Caillebotte.

Les couleurs donnent un charme désuet. Mais avec du recul, elles sont plus puissantes et la profondeur des tableaux est impressionnante.

Le travail en série permet de voir un même point de vue avec des factures différentes. C'est très pédagogique comme présentation.

*** Bonne visite ***